La Russie commande des avions de chasse

Cette commande s’inscrit dans une volonté de modernisation des forces aériennes russes en matière d’avions de combat tactiques. En effet, le parc actuel russe hérité de la guerre froide est en grande partie constitué de Mig-29 et de SU-27 dont la majorité sont à bout de potentiel ou obsolètes du point de vue technique. Cette commande a toutefois de quoi laisser perplexe plus d’un observateur. En effet, le Mig-29 SMT n’est pas à proprement parler ce qui se fait de mieux en Russie. Il s’agit d’un MIG-29 « de base » optimisé pour le combat aérien à courte portée, auquel on a ajouté de nouvelles fonctionnalités. Le nez de l’avion reçoit un radar Zhouk ME de Phazotron. Il s’agit d’abord de parer au plus pressé en commandant des appareils susceptibles d’être livrés rapidement et dont les pilotes sont déjà formés. Pour mémoire, la Russie aligne déjà 18 Mig-29 SMT. Et puis, même si sa conception remonte aux années 70, le Mig-29 est néanmoins très abouti du point de vue aérodynamique et il affiche d’excellentes qualités de vol. Pour les techniciens russes, il est en outre relativement simple à entretenir.

F-16A/B Block 15 : version la plus produite, dérivée du Block 10 avec deux points d’emport supplémentaires sous l’entrée d’air et des empennages horizontaux agrandis, à la surface augmentée d’environ 30 % par rapport aux précédentes versions. F-16 ADF ou F-16A/B Block 15 OCU : version optimisée pour la défense aérienne. Elle a été développée pour l’Air National Guard à partir de modèles F-16 A/B modifiés. Bien que le programme ait été mené à terme, les 271 avions n’ont jamais été utilisés pour cette mission à cause de la disparition de la menace soviétique. F-16C : version monoplace multirôle très perfectionnée, plus lourde et moins agile mais capable de combats aériens à moyenne portée, d’attaques air-sol et pour certains de missions SEAD (en). F-16C/D Block 25 : première version des F-16C/D avec par rapport aux F-16A/B un cockpit doté d’un HUD holographique GEC-Marconi et deux écrans multifonctions monochromes, un bus armement MIL-STD-1760 permettant l’utilisation de missiles AIM-120 AMRAAM et de AGM-65 Maverick. F-16C/D Block 30 et 32 : capacité d’utiliser des missiles AGM-45 Shrike et AGM-88 HARM. Le navire faisait route vers Tenerife, aux Canaries, et se situait alors au large des côtes portugaises, bapteme en avion de chasse non loin du porte-aéronefs britannique HMS Illustrious qui participat alors à un exercice naval de l’Otan. Il était accompagné dans cette mission par un second Sea Harrier conduit par un pilote chevronné lui servant de « support ». Après le décollage, les deux avions devaient se rejoindre en un point donné, pour chercher ensemble le porte avion français, en ayant rebranché leurs radars respectifs. Si tout se passa bien au début, une fois arrivé au point de rendez-vous, le jeune pilote ne retrouva pas son « leader ». Il décida de regagner l’Illustrious mais au moment de rebrancher la radio, celle ci resta muette. Pris de court, son idée consista alors à se rapprocher de la côte, confronté à une autonomie de vol assez courte. Faisant route vers l’Est, son radar lui indiqua soudain un navire. Pratiquement à court de carburant, il décida de s’en rapprocher avant de s’éjecter. Un premier survol du cargo, qui s’avéra être un porte conteneurs, lui fit comprendre qu’il pouvait tenter un atterrissage sur une sorte de plateforme formée par des conteneaux rangés côte à côte. Un entraînement assez classique pour des pilotes de Harrier. Ce qu’il fit ! Le commandant du navire marchand ayant defusé de modifier sa route, c’est 4 jours plus tard que le Sea Harrier et son pilote parvinrent à Tenerife. Pour cette opération de sauvetage peu ordinaire, l’armateur reçut une prime de 1 million de dollars.

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